L’histoire se passe en 1912, aux Jeux olympiques de Stockholm. Shizo Kanakuri, 21 ans, est le premier athlète japonais à participer à cette épreuve des Olympiques. Au 30e kilomètre, il est épuisé. Un habitant sur le parcours, en train de siroter un jus d’orange, lui offre d’en boire, puis lui propose d’aller se reposer dans un lit. Le coureur japonais ne se réveillera que le lendemain.
Honteux et embarrassé par son échec, il s’en retourne au Japon sans prévenir personne, pas même les organisateurs de la course. En Suède, on se demande où est passé « le Japonais qui a disparu ». La police le recherche en vain.
En 1967, un journaliste suédois retrouve sa trace. Shizo Kanakuri est professeur de géographie dans sa ville natale. La télévision suédoise lui offre la chance de terminer son marathon. Le 20 mars 1967, âgé de 76 ans, il termine le marathon, au stade olympique de Stockholm, 54 ans après l’avoir commencé.
L’histoire se passe en 1912, aux Jeux olympiques de Stockholm. Shizo Kanakuri, 21 ans, est le premier athlète japonais à participer à cette épreuve des Olympiques. Au 30e kilomètre, il est épuisé. Un habitant sur le parcours, en train de siroter un jus d’orange, lui offre d’en boire, puis lui propose d’aller se reposer dans un lit. Le coureur japonais ne se réveillera que le lendemain.
Honteux et embarrassé par son échec, il s’en retourne au Japon sans prévenir personne, pas même les organisateurs de la course. En Suède, on se demande où est passé « le Japonais qui a disparu ». La police le recherche en vain.
En 1967, un journaliste suédois retrouve sa trace. Shizo Kanakuri est professeur de géographie dans sa ville natale. La télévision suédoise lui offre la chance de terminer son marathon. Le 20 mars 1967, âgé de 76 ans, il termine le marathon, au stade olympique de Stockholm, 54 ans après l’avoir commencé.